La zone du confort est devenue le syndrome du 21 siècle
Mais le problème réside-t-il dans le fait sortir de la zone de confort, ce qui est primordial afin d’entamer n’importe quelle nouvelle expérience ? Ou tout simplement l’expérience elle-même.
D’ailleurs, pourquoi on a si peur de l’expérience ? D’en apprendre ? D’en assumer ? Plus elle est considérée nouvelle plus elle nous fait peur. Et plus on essaye de l’enfuir comme s’il s’agit du Virus Corona!
On essaie de faire tout ce qu’il faut afin de ne pas quitter notre zone de confort. Nous condamnons même celui qui essaie de nous encourager d’en sortir.
Pour nous, les expériences doivent être répétitives. Des routines. Tout est tenu d’être calculé et prévisible (pourtant, même dans ces cas-là on finit parfois drôlement dans des situations qu’on n’a pas prévu !), ou on sait à l’avance par ou aller et que faire.
On est tenu de prendre le dîner au même restaurant qu’on fréquente il y a 10 ans. Car on a « confiance » qu’au cuisinier qui bosse là-bas et parce qu’on connaît le menu à cœur. Enfin, on ne cherche pas de surprises quoi !
On ne cherche pas à avoir de nouveaux amis. Car un nouvel ami va peut-être nous décevoir. On ne veut pas prendre de risque. On sait jamais…
On vit dans un mariage ou tout ce qui est amour, respect, entente s’est évanouie il y a longtemps. Mais l’idée de commencer à nouveau et repartir à zéro est terrifiante : et s’il n’y a pas mieux ? Et si c’est la dernière femme/homme sur terre qui veut de moi ?! Au moins, un mariage qui va mal et mieux d’en finir seul et triste.
Pour nous, la zone de confort vaut dire la sécurité, le bonheur, et le succès :
Mais si c’est vrai alors, pourquoi ça ne nous empêche pas de se sentir tristes sans aucune raison apparente de temps en temps, et même en colère (dans la plupart des cas, cette colère se fait projeter sur quelqu’un d’autre!). Pourquoi on a toutes ces insomnies ? Pourquoi on prend des antidépresseurs qui ne font qu’aggraver la situation, pourquoi il y a quelque chose qui cloche souvent ?
Mais vous voulez savoir ce qui est même pire de tout ça ? C’est que la zone de confort nous empêche d’apprendre. C’est la science qui le dit ! D’après une étude de l’Université de Yale, la zone de confort empêche les zones d’apprentissage du cerveau de bien fonctionner.
Est-ce qu’on déteste sortir de la zone de confort parce qu’on a si de peur des émotions ? Sentir ne veut pas dire être vivant comme a dit une fois un bon ami qui a été un copain dans le parcours de changement. Ces émotions ne sont pas que des signes qui nous aident à évaluer ce qui se passe (surtout pour les femmes). Des dons de Dieu qui ont aidé nos ancêtres à survivre à des conditions difficiles. Et grâce à eux qu’on existe bel et bien ?
Et si c’est vrai et que les émotions surtout les « négatifs » sont quelque chose de mal pourquoi on a si faim « émotionnellement » quand on a une occasion de sentir quelque chose ? Quand on nous pousse, pourquoi on devient si fiers lorsqu’on dépasse nos putains d’peurs ? Pourquoi on se sent si ennuyés dans le travail qu’on déteste même si le salaire est satisfaisant ? Pourquoi on gagne de la confiance en soi après chaque expérience ?
Pourtant, ces gens qui ont dépassé leur « zone de Limite » ont eu moins d’excuses que nous.Ils dégagent ce charisme qui attirent les autres. Ils ont plus de succès que nous à tous les niveaux. On les admire, et parfois même on est secrètement très jaloux d’eux
La peur d’échec et la zone de confort
il y’en a des centaines de gens pareilles qui nous entoure, des gens normaux comme toi et moi qui essayent de dépasser leur zone de confort chaque jour et qui en assument les expériences même les celles qu’on considère « négatifs ».
Mais, n’avaient-ils pas la peur d’échec ?
Ah la peur d’échec ben ça, c’est la pire de toutes les peurs vraiment ! Surtout si tout le monde pourrait être au courant de mon échec : Ouais, je déteste mon job et mon Boss est un connard. Mais qui me dit que je vais décrocher un autre si je quitte le mien. Le marché d’emploi ce n’est pas top ces dernières années.
Si seulement on savait à combien d’occasions dans la vie la peur d’échec nous fait gâcher…
Ces idées ne s’arrêtent pas, elles nous torturent, nous harcèlent, nous limitent, mais à l’intérieur de nous. Dans cet endroit profond de vérité et de sérénité, on sait qu’on est formidables. Qu’on pourrait faire mieux et être meilleur. Qu’on ne mérite pas cette vie.
Mais on a si peur de changer ou bien on ne sait pas comment, ou bien on ne veut même pas savoir, ou peut-être on pense que ce n’est pas fait pour nous tout simplement c’est comme si on a un gène du « non-changement » quoi !
Parfois, notre «Ego » refuse d’accepter l’idée, et voici pourquoi, changer ou se développer vaut dire qu’on n’est pas à la hauteur, et qu’on est moins bien. Cela peut bouleverser l’image qu’on a du soi (d’où l’Ego = Alter Ego en Latin) et qu’on mélange avec notre identité.
Ouais toutes ces idées, ces croyances, ces perceptions, ces questions, je les connais par cœur car moi-même, j’en étais victime pendant longtemps. J’agissais selon ces « principes » erronés tous les jours. Je prenais les décisions de ma vie en se basant sur eux. Cela m’a pris beaucoup de temps afin de connaître le secret derrière tout ça. Ce n’est quand même pas assez simple, c’est si profond, si ancré en nous, si inconscient à tel point qu’on a même oublié d’où ça vient.
Cela nous emmène vers le syndrome de Niagara :
On est des centaines à vivre dans ce que Tony Robbins appelle « Le syndrome de Niagara » où on suit un courant de vie sans savoir quelle voie il va prendre. Jusqu’à ce qu’on se trouve soudain entre plusieurs trajets, et qu’on suit un de ces trajets sans réfléchir.
On ne se sent pas en contrôle, mais on continue quand même d’y aller. Un jour, le bruit de l’eau qui fait rage nous réveille, mais c’est déjà trop tard, car on se trouve déjà à 5 mètres d’une chute inévitable. Cette chute peut-être financière, émotionnelle, psychologique ou physique. Pourtant, cette chute n’aurait-elle bien pu être évitée en prenant les meilleures décisions plus tôt…
En fin de compte, les expériences ne sont que des références pour tous les décisions dans notre vie : des feed-back. En effet, toute la vie est pleine de feed-back. A vrai dire, ces erreurs qu’on commet ne sont que des leçons, et ces leçons c’est si précieux, puisque tout ce qu’on a appris dans la vie, est grâce aux erreurs.
“On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve” Héraclite
Hélas, depuis l’enfance, nos parents nous ont essayé de nous faire comprendre (et même croire) que l’erreur est quelque chose de mal. Mais qui pourrait réclamer qu’il puisse comprendre ou apprendre sans ces erreurs ?
Sortez de votre zone de confort bon sang!
C’est seulement quand vous dépassez cette « zone de limite » que vous vous sentez vrai. Que vous vous réinventez. Vous contrôlez plus dans votre vie. Vous vivez le moment présent même si vous aviez peur, même si ça ne marche pas comme vous espérez, même si vous sentez vulnérable.
On se sent heureux par la suite et on dort très profondément la nuit ! Puisque nous avons élargit nos limites personnelles et qu’on sait que la prochaine fois ça nous fera moins peur.
Réfléchissez-bien ce n’est pas grâce à ces nouvelles expériences que vous avez grandi : le premier jour à l’école, la première fois que vous vous êtes déplacé. La première fois que vous êtes jeté dans l’eau n’étiez-vous pas terrifié ? Et pourtant vous l’avez fait ! C’était un de vos premiers succès dans votre vie. Franchement, comment vous imaginez votre vie sans ces premières expériences ?
Faites-vous une liste de toutes les expériences que vous évitiez, essayez de réaliser au moins une expérience une fois par jour …. Croyez-moi, cela aura un effet incroyable sur votre vie.
Par exemple, Hanine, jeune cadre lillois , a pris l’habitude de s’exposer aux nouvelles expériences. Fin 2015, il a décidé de sortir de sa zone de confort en créant le blog « Goodbye Comfort Zone » pour lequel il a réalise un défi quotidien pendant un an. Visitez son Blog pour en savoir plus.
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Que vous voudriez apprendre une nouvelle langue mais vous hésitez. Ou vous détestez votre travail mais vous procrastinez quand il s’agit de chercher un autre. Ou vous décidez de prendre du poids et vous dites chaque jour que vous allez joindre une salle de sport, mais qu’à chaque fois vous vous donnez une excuse bidon pour ne pas le faire. Ou vous voudriez contacter un Psy/coach mais vous ne savez pas encore pourquoi vous n’avez pas encore fait ?
Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Dépêchez-vous et sortez de la zone de confort !
Avez-vous une chose que vous vouliez toujours faire, mais vous hésitez pendant un bon vieux temps parce que ça vous fait sortir de la zone de confort ? Dites-moi dans un commentaire