Stress excessive. Des troubles anxieux pendant deux années consécutives.
Symptômes : anxiété excessive et difficile à gérer. Crises de panique aiguës. Peur disproportionnée (en durée, en intensité). Difficulté à rire. Insomnie.
Thérapie et médicaments anti-anxiété pendant deux années.
Voilà, je viens de décrire en bref mon ancien « diagnostique psychologique ». C’était il y a plus de 10 ans. Tout cela juste pour te dire que celui qui a écrit cet article, est une personne qui a connu le même chemin que toi…
Pourtant, je me suis réussi à ne plus avoir ces crises sans avoir recours aux médicaments (après de longues deux années). Ils ne restent que des souvenirs maintenant…
Comment je suis arriver à vaincre le stress ?
Il faut d’abord savoir que le stress et/ou l’anxiété sont plutôt LES SYMPTÔMES ET PAS LE PROBLÈME EN LUI-MÊME. Et que si on continue à traiter le symptomes, tout en ignorant le probléme, il va toujours persister. Car les solutions ne serons que provisoires.
Donc, la vraie question qui se pose : pourquoi on se sent stressé ?
Un de mes romans préférés est « Fight-Club » dont l’auteur est Chuck Palahniuk, et le film a été produit par David Fencher, et interprété par Edward Morton et Brad Pitt. Dans le roman, on a deux personnages principaux :
Le narrateur : un certain « jack » – une personne dont on peut rencontrer partout, et qui est exactement ce que la société (et maman évidemment) veut qu’il soit : un mec, raisonnablement cultivé, relativement bien éduqué, du genre dont on oublie le nom en quelques années. Et qui a un boulot assez ennuyant.
Il souffre d’une insomnie chronique, avec une attitude dépressive et des idées plutôt suicidaires qui s’intensifie chaque fois qu’il prend l’avion.
Dans un de ces voyages, il va rencontrer Tyler.
Tyler Durden, interprété par Brad Pitt dans le film, est tout à fait le contraire du narrateur : c’est une personnalité très charismatique, confiant, dominant (l’équivalent du « Mâle Alpha » chez l’homme) et rebelle. Il s’en fout carrément de ce que les autres pensent de lui !
De retour chez lui, le narrateur découvre que son appartement a été totalement détruit à cause d’une explosion. Ce qui l’emmène à appeler Tyler (il n’avait pas le choix vu qu’il n’a presque pas d’amis auquel il peut compter) pour demander s’il peut rester avec lui car qu’il est devenu sans abri.
En râlant sur toutes les pièces de fournitures parfaites qu’il avait perdues après l’explosion, et qu’il pensait qu’elles rendaient sa vie parfaite, Tyler lui répond :
Sais-tu ce qu’est une couette est ? C’est est une couverture. Juste une couverture. Maintenant, pourquoi les gars comme toi et moi savent ce que c’est une couette ? Est-ce essentiel à notre survie, dans le sens des chasseurs-cueilleurs du mot ? Non. Que sommes-nous alors ? Nous sommes des consommateurs. Nous sommes les sous-produits d’une obsession d’un certain style de vie…. Les trucs que tu possèdes, finissent par te posséder.
Maintenant revenant à Mr.stress !
Savez-vous que d’après l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail, le stress au travail par exemple touche 4 salariés sur 10. En France seule, Le Stress au travail est à lui seul la cause de 30% des arrêts maladie en Europe.
La vie s’agit pour beaucoup de personnes de comment avoir une meilleure caisse et une maison plus grande que leurs voisins. Alors que les enfants jouent en tout bonheur et sérénité, les parents sont en train de se la péter (même s’ils ne l’expriment pas à travers les mots). Les hommes à travers de leurs exploits et les femmes à travers marques de fringues qu’elles ont acheté.
Que se passe t-il ?
Notre valeur, est-elle ce qu’on est, ou bien ce qu’on a ?
Cette question est assez simple en fait. Elle n’a rien de philosophique : un enfant de 4 ans ne va peut-être pas avoir une capacité intellectuelle assez développée pour répondre à cette question. Mais il va agir naturellement selon le fait que sa valeur représente son identité. Alors qu’un adulte va agir comme si c’était ce qu’il possède.
« Tu n’es pas ton travail, tu n’es pas ton compte bancaire, tu n’es pas ta voiture, tu n’es pas ton portefeuille, ni ton putain de treillis! » Tyler Durden.
Regarde ici par exemple les causes de stress : la non-satisfaction aux exigences personnelles. Les relations avec la hiérarchie, harcèlement, les collègues.
Qu’est-ce que tu as remarqué ?
Il y a un mot qui se cache derrière, peut-être, c’est un nouveau mot pour toi : V-A-L-I-D-A-T-I-O-N
On est tant obsédés par la validation de l’autre qu’on se demande même pas si c’est qu’on réalise nous rend heureux ! C’est, on le veut vraiment dans notre vrai soi, notre source, et on n’est même pas conscients….
La seule raison pour laquelle tu souffres de ton patron merdique, le sang, la sueur, et les larmes. C’est parce que tu veux que les autres sachent à quel point t’est généreux, marrant, intelligent, et aventureux, aie peur de moi, ou vénère moi, mais s’il te plaît pense que je suis spécial. On partage une addiction, on est des accros à l’approbation…. D’après le film « The Revolver »
Pourtant, la validation n’est pas toujours quelque chose de mal. En revanche, c’est indispensable pour notre survie (validation sociale), et notre réplication (validation sexuelle/romantique). Les deux sont même bons pour la santé.
Il y a 10.000 années un homme avait moins de chance de survivre dans une tribu que s’il était seul. Ce qui explique pourquoi on a si peur de la réjection sociale, et que ça nous fait si mal.
On a même démontré que des régions de notre cerveau sont activées quand d’autres personnes sont de notre opinion. Surtout s’ils sont des experts dans la matière (ou on les considère comme des experts) comme le montre cette étude.
Tout cela juste pour te dire qu’il y a cette partie naturelle, et même bénéfique pour la santé. Que le fait d’être « validé » est totalement normal. C’est lié à notre vrai-soi.
Mais il y a le côté « démon » de cette validation. Une partie cachée très profonde dans notre subconscient. Qui fait que tu te sens assez tristes que ton amour te critique. Que tu suit une carrière juste parce que d’autres personnes disent que c’est bien, que tu souffres d’un Burn-out parce que tu voulait sans cesse plaire à un patron qui n’avait rien à f****!
Le problème est que malheureusement, beaucoup de réseaux sociales en profitent, d’où l’addiction aux likes, et ou selfies chez les ados. C’est le côté noir de l’industrie, qui a persuadé un certain Tristan Harris – ancien employé chez le Géant Google- à sonner l’alarme sur l’éthique chez cette industrie, et l’a poussé même à quitter Google.
Alors, d’où vient alors cette recherche acharnée de la validation ?
Il y a une règle très simple en Psychologie qui dit : on essaie de combler à l’extérieur tout ce dont on ressent un manque au niveau intérieur d’une manière inconsciente.
On cherche l’amour, le bonheur, l’acceptation sociale, et beaucoup d’autres besoins essentiels non comblés durant notre enfance et notre adolescence quand on grandit. Pourtant, nous devons les chercher à l’intérieur de nous et pas ailleurs.
Lire aussi : Pourquoi ton enfance influence sur ton destin ?
Les compliments dont tu cherches chez ton Patron/prof ne sont-ils pas les compliments que t’as jamais entendu de ton père ?
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Quand je me suis réconcilié avec mon père, la première pensée qui m’est venue à l’esprit : Je n’ai plus besoin de me prouver.
Par conséquence, le stress et l’anxiété ont diminué spontanément.