On discute beaucoup du rôle de la mère dans l’éducation parentale. Mais on ne discute pas du rôle du père, même s’il est assez important.
On parle toujours du problème du manque de confiance en soi. Mais on explique rarement d’où vient le problème, qui est vraiment responsable, et comment l’identifier.
Dans cet article, tu vas retrouver les résultats de mes longues années de recherche concernant les 5 raisons responsables du manque de confiance en soi, afin de construire ta confiance en soi à partir de la BASE.
1. Ton père ne t’a pas donné assez des compliments :
C’était l’information-clé qui a radicalement changé ma vie. C’était le début, le moment où j’ai ouvert mes yeux pour de vrai. La preuve que tous les événements se connectent d’une manière ou d’une autre même si on ne se rend pas compte au début comme a dit Wayne Dyer.
Cet événement clé est le moment où j’ai connu cette info.
Je l’ai entendu de la bouche d’un ami que j’essayais d’aider et que je remarquais. A chaque fois, que mes efforts fonçaient devant un MUR SOLIDE. Alors que cet ami n’était que la réflexion de ce que je refusais de voire en moi même.
Il était mon propre MIROIR…
Cette info, il l’a lu lui même dans un ouvrage. Je l’ai jamais oublié, et ça sonnait dans ma tête…j’étais le maître qui apprenait de l’élève. C’était le début, le reste c’est de l’histoire…
« J’ai appris que l’origine du manque de la confiance en soi est le manque des compliments de la part du père. Je sais que mon père ne m’a jamais donné de compléments quand j’étais gosse. »
Les compliments sont très importants pour ta confiance en soi. Ils vont te permettre de t’apprécier toi-même et de foncer dans la vie sans peur ni regret, et surtout sans avoir besoin de chercher désespérément l’approbation de qui que ce soit.
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Les compliments ne doivent pas avoir ni une raison ni une excuse pour les dire. Ils doivent être sincères, et honnêtes, et provenir du cœur.
On devait les entendre de la bouche de notre père, non pas pour ce qu’on a réalisé, mais pour ce qu’on est tout simplement. Non pas parce que tu as eu des bonnes notes, ou parce que tu as été un bon garçon. Ca ne devrait pas être DÉPENDANTE D’UN FACTEUR EXTÉRIEUR, afin que ta confiance en soi serait indépendante aussi par la suite.
Tu es spécial parce que….
Tu es beaugosse/belle parce que….
Tu es intelligent parce que….
Tu es marrant parce que….
Tu es interéssant parce que….
2. TTu es spécial parce que….on père ne t’a pas montré suffisamment d’amour :
Oui, je sais, ce n’est pas le cas pour toi. Quand t’était gosse, papa t’offrait beaucoup de jouets. Il te ramenait en pique-nique quand il faisait beau, et il n’oubliait pas ton cadeau d’anniversaire. Mais quand je parle de montrer l’amour ce n’est pas ce que je veux dire…
Non seulement ce n’est pas du tout suffisant, l’enfant en a l’impression que papa essaie « d’acheter » cet amour (et oui, les enfants sont beaucoup plus malins qu’on le croit), parce qu’on ne peut jamais comparer ce qui est matériel avec ce qui est relationnel. Je ne dis pas qu’acheter les cadeaux est une mauvaise idée, je dit juste que ça doit venir en deuxième position, et cela selon les priorités quand il s’agit des nécessités d’un enfant.
Mais comment cet amour doit être exprimé ?
C’est claire qu’il faut constamment dire je t’aime à son enfant (attention quand même,de dire je t’aime parce que tu es un bon garçon, ce n’est pas valable, il faut exprimer un amour inconditionnel), mais aussi à travers les câlins, les bisous, les jeux, les sourires, montrer qu’on l’apprécie, qu’on l’adore, qu’il est le meilleur enfant du monde, et le meilleur ado aussi par la suite, qu’il est excellent, qu’il est SPÉCIAL. qu’il va réaliser de grands exploits dans sa vie.
Voici un très beau exemple ou The Rock est entrain d’apprendre sa petite fille à dire des affirmations positives.
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Un de mes ex-clients m’avait dit une fois : « Enfant, j’aurais vraiment aimé mon père au lieu de m’offrir tous ces cadeaux, me prenait dans ses bras et me disait je t’aime ». Je parie que tu espérait la même chose.
3. Ton père t’a trop jugé :
J’ai déjà expliqué pourquoi on avait si peur du jugement, et qu’on est sur la défensive, et qu’on est en garde quand on se sent jugés (est cela fait mal aussi !).Biologiquement, Le jugement est considéré comme une possibilité de réjection de la tribu sociale.
Il y a 10.000 ans, si on était rejetés de la tribu, nos chances de survie diminuaient énormément (et surtout pour les femmes qu’il était plus dur pour elles de se défendre ce qui explique en partie pourquoi elles sont plus sensible que les hommes au jugement). Donc je dois dire que le jugement est vraiment une ARME DE DESTRUCTION MASSIVE QUAND IL S’AGIT DE L’ESTIME DE SOI D’UN ENFANT, dont les effets néfastes vont se poursuivre jusqu’à la fin de sa vie…
L’enfant, c’est comme la neige tu peux en créer un bonhomme de neige tout mignon, comme tu peux en faire un monstre ! Le jugement est une expression de l’énergie négative, et plus la personne est proche plus son jugement fait mal.
Parfois on est surpris de répéter les phrases qu’on entendais de notre père quand on est adultes. Ces opinions deviennent des CROYANCES, et s’il nous dit qu’on est nul, on grandit en croyant que l’on est vraiment.
4. Ton père a été absent physiquement, ou présent physiquement mais absent émotionnellement et mentalement :
Il est trés defficile de garder la confiance soi, quand on a jamais connu notre pére. C’est ton pére est decédé quand tu était jeune. Cela vaut dier que tu as perdu ce qui aurait pu etre une grande ressource pour ta confiance en soi; amour, compliments, et guidance.Alors que si ton pére t’a abondonné, cela est pire. « Si papa est parti, c’est de ma faute » c’est comme cela que tu pense en tant qu’enfant. Comment tu peux etre confiant, si la personne la plus proche de toi t’avais rejeté?
Cependant, même si celui-ci étant présent physiquement à la maison, c’est possible de se sentir rejeté par.
Nos parents se sont cachés dans le bois, dans la taverne de leur travail. Ils ont trouvé refuge dans leur télé, leur radio et leur journaux afin d’éviter toute interaction avec nous. En tant qu’enfant, on a vu cela comme étant le pire moyen de punition. Cela nous a beaucoup fait de mal, et il continue à nous faire du mal. C’était le silence masqué Comme disait Guy Corneau. Ce silence nous a hanté, et nous fait sentir coupables quand on a grandit.
On assiste maintenant à des moyens de punition même beaucoup plus douloureux, à cause des nouvelles technologies : l’ordinateur portable, l’iPad, et l’iPhone.
On a besoin de quelqu’un qui nous écoute. Je parle de l’écoute active, qui est une des 7 habitudes des gens efficaces de Stephen Covey, sans juger ni critiquer, d’être proche de nous. Ce silence nous a fait énormément souffrir ….en silence.
Quand on est devenus ados, on avait besoin d’un ami, pas seulement un père, pas celui qui nous donne des directives et des ordres. Le problème de beaucoup de pères c’est qu’ils continuent à jouer ce rôle. Ce qui crée un conflit continu avec leur fils, et les éloignent même plus.
Cette chanson de Stromae « Papa ou t’est » élabore cette absence d’une manière artistique
5. Il t’a abusé physiquement :
La violence envers les enfants est le pire moyen de le traiter un enfant. Car cela laisse des cicatrices non seulement physiques mais aussi psychologiques qu’il est pas facile de soigner.
Rien n’excuse l’emploi de la violence. Ça peut non seulement influencer gravement sa confiance en soi, mais aussi créer un individu qui a toujours peur, peur de prendre les décisions, peur des conflits, et surtout peur d’affronter la vie.
Parfois, cette peur est même masquée par une violence inexpliquée envers la société. Une sorte de vengeance qui cache quelqu’un qui voit tout individu comme une menace et qui voit l’attaque comme le meilleur moyen de la défense. Un rebelle qui essaye toujours de défier tout ce qui représente l’autorité.
Les pires démons personnels sont ceux qui sont issus des abus physiques. Les parents de ce genre sont considérés comme les pires types de père, dont leur présence est pire que leur absence. Les conséquences sur la confiance en soi sont désastreuses.
La violence même s’elle est minimale aura des dégâts néfastes sur la personnalité.
Ce n’est jamais trop tard…
Je sais ce que t’est en train de penser que si on accepte cette réalité, on peut rien changer. Pourtant, ce n’est pas vrai. L’image de père est présente dans notre inconscient, notre démon personnel. Pour beaucoup d’entre nous, cette image reste intacte même si nos pères ont CHANGE envers nous. On a du mal à connecter avec eux, car on les percoit toujours selon cette image et pas la réalité. On les percoit avec les yeux de l’enfant de 8 ans, ou de l’ado de 14 ans.
On a ces douleurs qu’on doit soigner, et on pourra les soigner, si on regarde en dessus.
Je suis là pour t’aider à les soigner…